Justice league: DC/Marvel, iPhone 6/iphone 7… quand on épuise la différentiation (2,2/5)
Réalisateur : Zack Snyder (300, Suker punch)
Acteurs : Ben Affleck (Argo, Pearl harbor), Gal Gadot, Henry Cavill, Jason Momoa, Ezra Miller, Ray Fisher
Superman est mort. Steppenwolf en profite donc pour refaire surface, récupérer les Mother Boxes que détiennent les Amazones, Atlantes, Humains pour –étonnement – détruire la Terre. Pour contrer cette crise, Batman et Wonderwoman vont ainsi travailler ensemble afin, dans un premier temps de former la justice league, et dans un deuxième temps, bien sûr après s’être bien fait niqués par le méchant, le vaincre.
Commençons par les aspects positifs (le meilleur pour la fin comme on dit). Scènes épiques : check. Musiques badass : check. Humour (marvel) : check. Originalité : check.
Pardon, ça fait partie de la fin ça.
Plus sérieusement. Il est… Cohérent. On ne se perd pas dans des face palm à répétition ou dans un scénario trop éparpillé (cf. The Avengers 2). Il est compréhensible pour les moins avertis à l’univers DC ; juste assez de clins d’oeils pour les fans, sans pour autant forcer les autres à regarder les précédents films DC pour comprendre (contrairement à Marvel). Musicalement parlant il se distingue de Batman v Superman : la BO est bien meilleure et marquante. Entre les musiques propres aux personnages (avec la plus notable, celle de Wonderwoman, nous faisant presque frissonner) et les remix : sur ce point-ci, c’est une réussite.
Passons aux acteurs. Ben Affleck nous montre un Batman moins… Dark et d’une certaine manière plus sûr de lui. Gal Gadot nous montre une wonderwoman… Littéralement : sous toutes ses coutures (traduction : on voit parfois ses fesses), mais toujours aussi frissonante (fesses mises à part). Ezra Miller est un Flash maladroit, aussi attachant que la série animé de notre enfance. Et enfin Jason Momoa… Qui peut parler aux poissons.
Et ça part pour les aspects négatifs (craquement de doigts).
D’abord, Cyborg. Personnage intéressant et bien interprété par Ray Fisher. Cependant, habitué à la justice League ‘classique’, sa présence dans le film est incompréhensible pour ceux n’ayant pas fait de recherches préalables. Quant au méchant (Steppenwolf), comme toujours, on nous dit qu’il sera bien mieux fait que le précédent. Et comme toujours, c’est faux. Ici encore, c’est un méchant insipide et classique, qui veut « purifier » l’univers avec le chaos et la mort. Et comme toujours on se demande : d’accord, et après connard ? Parce que tout seul avec tes insectes qui ne communiquent pas ça va vite te faire chier, crois moi.
Ensuite, l’humour. A notre grand regret, il se rapproche de celui de Marvel ; globalement facile, prévisible et… Pas drôle. Cependant, du fait de la personnalité de chaque super héro, il est efficace dans certains cas.
Autre élément trop proche de Marvel : le même fil rouge scénaristique. D’abord : une partie des super héros s’engagent directement dans la cause, ayant pleinement conscience du danger (Batman et Wonderwoman/ Captain América et Thor). Ensuite les autres qui, bien que connaissant le danger, ne s’engagent, ou que plus tard, ou sans réellement prendre les choses à cœurs pour n raisons (Aquaman et Cyborg/ Hulk et Iron Man). Une fois la team réunie, il y a ce fameux moment d’ajustement (ou de conflit interne) lié aux differents niveaux d’investissement dans la cause, où le méchant prend le dessus et a tout le temps d’avancer dans son plan de destruction du monde. Et enfin, le méchant ayant commencé à faire sa merde, ils finnissent par enfin appliquer le coup de « l’union fait la force » et le batte avec une rapidité déconcertante.
Bref, en conclusion : allez le voir pour confirmer mes dires.