Il est assez amusant de noter ici que Scorsese ne voulait pas tourner ce film, sortant d’une longue période d’addiction à la coke, mais De Niro aura su le convaincre et c’est ainsi qu’est né pour beaucoup le véritable chef d’œuvre de Scorsese. De Niro y joue le rôle d’un ancien boxeur renommé, La Motta, tombé la déchéance à cause des excès en tous genres et condamné à finir sa vie loin des paillettes et de la gloire.

Pour l’anecdote, De Niro aura pris plus de 30 kg afin de mieux rentrer dans la« peau » de La Motta…

L’un des films les plus emblématiques du cinéma de Scorsese et des œuvres sur la mafia New-Yorkaise de ces dernières décennies, Les affranchis est une fresque criminelle d’une précision minutieuse et d’une sauvagerie à couper le souffle. Scorsese s’est inspiré de l’autobiographie d’un ex-gangster, Henry Hill, à la vie aussi palpitante que dangereuse. Un casting de rêve, Robert de Niro au sommet, Joe Pesci plus nerveux que jamais… Une grosse claque!

On retrouve le trio infernal De Niro - Pesci -Scorsese. Le film s’articule autour de la prise de pouvoir par la mafia dans le Las Vegas des années 1970. Les affaires fleurissent pour le couple Pesci-DeNiro, jusqu’au jour où une femme fatale (Sharon Stone, magnifique, qui décrochera un Golden Globe avec ce rôle) vient semer la zizanie et mettre en péril leur alliance sacrée.

Drôle et captivant, avec une BO au top, Casino fait rêver.

Vous l’avez tous entendu au moins une fois, vous l’avez peut-être dit en face de votre miroir, « You talkin to me ?? » reste la phrase la plus célèbre de toute l’œuvre de Scorsese, propulsant De Niro au sommet. Palme d’or au festival de Cannes, Taxi Driver dépeint la vie d’un étrange chaffeur de taxi, animé par une volonté de« nettoyer les rues de New York » de sa crasse.

La performance de DeNiro est tellement intense qu’elle devient parfois dure à regarder. Un vrai incontournable.

Cela va peut-être vous surprendre, mais il fallut attendre la sortie de ce film en 2006 pour que Scorsese gagne son premier oscar en tant que réalisateur !

DiCaprio y joue un bon flic s’infiltrant dans la mafia irlandaise, tandis que Matt Damon y joue un mauvais flic infiltré comme une taupe pour le compte de la mafia irlandaise. L'histoire s’articule autour de leurs tentatives de se traquer mutuellement.

Aviator couvre près de vingt ans de la vie tumultueuse d’Howard Hughes, industriel, milliardaire, casse-cou, pionnier de l’aviation civile, inventeur, producteur, réalisateur, directeur de studio et séducteur insatiable. Cet excentrique et flamboyant aventurier devint un leader de l’industrie aéronautique en même temps qu’une figure mythique, auréolée de glamour et de mystère.

Ce film est à inscrire dans la catégorie des œuvres les plus singulières de Martin Scorcese, là où l’espace d’un instant le réalisateur oublie son imagerie récurrente (bas-fonds new-yorkais, violence, mafia) et ses personnages torturés (Travis Bickle, Jake La Motta, Franck Pierce et autres Sam Rothstein) pour se tourner vers un genre plus accessible, la biographie.

Voici l’une des performances les plus troublantes de De Niro. Il y interprête le rôle d’un comique tentant désespérément par tous les moyens de percer dans le show-biz. Entre psychopathe et comique attachant, De Niro est totalement déjanté, pour notre plus grand bonheur.

Back to basics. Encore une fois, Robert DeNiro joue psychopathe, mais cette fois avec beaucoup d’autorité. Son personnage, Johnny Boy, fait partie d'un petit groupe d'escrocs de Little Italy. Leur leader, Charlie (Harvey Keitel) est le bon catholique de la bande, toujours à culpabiliser pour tout : ses transactions louches, son attraction pour une femme noire et son besoin perpétuel de trainer avec des types fêlés comme Johnny Boy. Quand Johnny Boy perd complètement le contrôle, Charlie doit décider s'il faut qu’il risque sa propre vie.

L’argent. Le pouvoir. Les femmes. La drogue. Les tentations étaient là, à portée de main, et les autorités n’avaient aucune prise. Aux yeux de Jordan et de sa meute, la modestie était devenue complètement inutile. Trop n’était jamais assez…Un récit narrant le rise and fall d'un jeune loup aux cheveux noirs et aux yeux bleus, venu d'origines modestes pour intégrer un milieu qui n'est pas ouvert à tous, qui permet de se faire de l'argent facilement et de manière bien peu éthique, entraînant forcément la débauche.

Deux marshals des États-Unis sont envoyés surune île lointaine des côtes du Massachusetts afin d'y enquêter sur la mystérieuse disparition d'une meurtrière internée dans l'hôpital de l'île où sont emprisonnés des criminels aliénés.

La virtuosité de Scorsese atteint son apogée, plongeant le spectateur dans un malaise ambiant, au bord de la paranoia. L’une des grandes forces du film reste l'interprétation géniale et torturée de Leonardo DiCaprio qui semble avoir réellement gagné en maturité dans ses interprétations.