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Planet of the Apes : les origines (3,9/5)

Pas 1, ni 2, mais… 5 ! 5 films pour le prix d’1. Sortis de 1968 à 1973, on-devait-un-jour-évoquer-cette série de films !

[Le titre qui porte à confusion avec les récents est totalement volontaire]


Tout commence avec des astronautes envoyés dans l’espace pour découvrir d’éventuels vies dans le cosmos. Arrivés sur une planète habitable, ils vont très vite découvrir qu’elle est dominée par des singes ayant l’habitude de chasser de l’humain. Humains qui semblent être encore à un stade reculé de l’évolution (incapables de parler).


Warning : étant de vieux films, je ne vais pas hésiter à les spoiler (tel un Dieu devant mon PC, mes choix n’ont pas à être discutés).


Tout d’abord on n’hésitera pas à dire qu’ils ont bien vieillit. On prend VRAIMENT plaisir à les regarder (contrairement à d’autres où le plaisir est plus de l’ordre du rire qu’autre chose, cf. Star trek, la série originale). On sent bien évidemment les années, mais les décors et costumes sont superbes ! Sa nomination aux Oscars pour les costumes n’est donc pas une grande surprise.


Les personnages sont bien construits : on prend le temps de nous les présenter, et donc, de nous y attacher. Mais vous me direz, étant au nombre de 5, normal. Pour rappels (dans l’ordre de sortie) : Planet of the Apes (1968), Beneath the planet of the Apes (1970), Escape from the planet of the Apes (1971), Conquest of the planet of the Apes (1972), Battle for the planet of the Apes (1973).


La pierre angulaire de cette série reste tout de même ce p***** de suspens. Je m’explique.


Lorsque j’ai commencé cette satanée série, j’eus des a priori – à tort, peut-être, mais là n’est pas la question ; j’imaginais bêtement que même si chaque film serait la suite des uns des autres, ce serait comme les Star Wars, ou les Seigneurs des Anneaux : des films dont on attend la suite, mais sans trop d’impatience du fait d’une fin « satisfaisante » ; fin d’un chapitre, laissant juste assez de suspens pour nous pousser à voir le prochain.

Mais on oublie trop souvent qu’il y a SERIE, dans SERIE de films. Et… OUI ! Quelle n’a pas été ma surprise (à minuit ET 2h) quand je constatai que le premier ET le second finissaient sur de GROS cliffhanger.

Et encore, j’ai pu les enchainer, moi. Je n’ose même pas imaginer ceux qui ont dû suivre leur sortie en salle…


Il n’y a pas à dire : le suspens est bien échafaudé, que ce soit tout au long des films ou de l’un à l’autre. En effet, bien qu’ils soient anciens, la suite n’est pas toujours prévisible, bien au contraire ; qui s’attendrait à ce que la planète en question soit la Terre des siècles plus tard ? Ou que la fin du second soit l’explosion pure et simple de cette dernière ? (en bonne habituée des drames américains « classiques » que je suis) Bien sûr, je dis ceci en tant que personne n’ayant pas vu les affiches avant, ni les plus récents...


Il n’y a qu’un seul petit bémol : les premiers sont largement meilleurs que les derniers, mais comme beaucoup de séries de films. On ne va donc pas chipoter.


On ne peut – comme toujours – que vous conseiller de les voir. Car sur plusieurs points ils sont encore d’actualité (notamment avec l’habituelle remise en question de notre société et notre espèce dont on reste toujours aussi friand au pôle RRRrrrredac’).

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