Les 10 Incontournables des films Mafieux / Gangster
Il est toujours difficile de faire un classement des meilleurs films dans quelque genre que ce soit, mais lorsque l’on touche aux films de Gangsters/Mafia, la tâche devient encore plus ardue. On aurait bien sûr pu faire aisément un Top 20, mais restons conformes au Top 10 visant avant tout à mettre en lumière les grands classiques du genre.
Le Parrain (Francis Ford Coppola, 1972)
Comment démarrer ce top autrement qu’avec l’un des plus grands films de toute l’histoire du cinéma? Don Corleone et ses répliques cultissimes aura marqué bien des générations et suscitera encore et toujours une admiration sans égale. L’une des forces majeures de ce chef d’oeuvre, outre la musique envoûtante et le scénario excellement ficellé, tient dans la puissance dégagée par les acteurs. La passation de pouvoir entre Marlon Brando et Al Pacino, entre la génération passée et la future, demeure tout un symbôle au delà du simple mythe des Corleone. Rien n’y personne ne pourra seulement égaler la qualité et l’intensité de cette perle cinématographique.
Les Affranchis (Martin Scorcese, 1990)
L’un des films les plus emblématiques du cinéma de Scorsese et du genre de ces dernières décennies, Les affranchis est une fresque criminelle d’une précision minutieuse et d’une sauvagerie à couper le souffle. Scorsese s’est inspiré de l’autobiographie d’un ex-gangster, Henry Hill, à la vie aussi palpitante que dangereuse. Un casting de rêve, Robert de Niro au sommet, Joe Pesci plus nerveux que jamais… Une grosse claque!
> La fameuse scène du restaurant (en VF)
Scarface (Brian De Palma, 1983)
Remake du Scarface de 1932, on y suit l’hsitoire d’un des gangsters les plus célèbres, Tony Montana, et son ami proche Manny Ray, immigrés cubains, depuis leur arrivée à Miami. Petit à petit, Montana va se hisser au sommet de la mafia cubaine et va devenir un baron de la drogue presque invicible. Mais avec cette ascension fulgurante, ses ennemis et sa propre paranoïa vont venir perturber son empire encore fragile. A noter que Scarface est le film où est le plus prononcé le mot “fuck” de toute l’histoire du cinéma avec un total de 182 fois.
La cité de Dieu (Fernando Meirelles, 2002)
Bienvenue à la Cité de Dieu. Film brésilien apportant une vision crue et abrupte des lois imposées par les gangs dans les favellas, La Cité de Dieu choque. Bené et Lil Zé ont tout deux grandi dans une de ces favellas où la misère engendre le crime. L’un est devenu un dealer influent dans sa cité, l’autre tente de se ranger. Mais leurs destins sont liés… Meirelles n’a pas peur de montrer le côté obscur et ultra-violent des favellas, toujours imaginé mais jamais porté d’une telle manière à l‘écran. Les acteurs, et plus particulièrement les jeunes enfants, sont époustouflants. Et puis, qu’il est bon de voir des films de gangsters non-américains!
Il était une fois l'Amerique (Sergio Leone, 1984)
Dernier film réalisé par Sergio Leone, sorti en 1984 au cinéma, Il était une fois en Amérique raconte avec maestria l’épopée américaine, flamboyante et sanglante qui couvre 40 années de la vie d’un truand ,interprété magistralement par Robert de Niro, Noodles, et de ses accolytes. La manière si subtile de nous bercer avec ce conte démontre une fois de plus l’incontestable génie de Leone.
Reservoir Dogs (Quentin Tarantino, 1992)
On aurait pu inclure dans le classement d’autres films de Tarantino, Pulp Fiction ou Jackie Brown. Mais Reservoir Dogs est sûrement celui où la tension entre les gangsters est la plus palpable et où ceux-ci sont de vrais pros, en théorie. De la première scène du restaurant où les protagonistes débatent sur Madonna et sur les pour-boire, à la dernière scène sanglante, en passant par l’une des scènes de torture les plus dingues du cinéma, Reservoir Dogs est d’un grandiose sans équivoque. Une BO incroyable, un casting émerveillant, oui, ce film est bien un chef d’oeuvre.
Snatch (Guy Ritchie, 2000)
Après Arnaques, Crimes et botanique, Guy Richie pousse encore plus loin le cynisme et la fantaisie avec des pseudo-gangsters totalement déjantés. L’interprétation de Brad Pitt, un gitan complètement timbré aka Mickey est l’un des atouts majeurs du film. On raffole de de cette ironie so british.
Les incorruptibles (Brian de Palma, 1987)
Autre grand classique, cette fois De Palma s’attaque à l’une des figures les plus emblématiques des gangsters américains : Al Capone. Celui-ci, interprêté par De Niro (encore lui), après avoir fait fortune durant la prohibition en Amérique des années 20, va avoir affaire à l’équipe montée par un flic se démenant pour le faire tomber,Eliot Ness (Kevin Costner). Il semblerait que la force ne soit pas la meilleure façon de l’atteindre, et Ness va devoir user de stratagèmes ingénieux pour arriver à ses fins.
Casino (Martin Scorcese, 1995)
On retrouve le trio infernal De Niro - Pesci - Scorsesese. Le film s’articule autour de la prise de pouvoir par la mafia dans le Las Vegas des années 1970. Les affaires fleurissent pour le couple Pesci-De Niro, jusqu’au jour où une femme fatale (Sharon Stone, magnifique, qui décrochera un Golden Globe avec ce rôle) vient semer la zizanie et mettre en péril leur alliance sacrée.
Drôle et captivant, avec une BO au top, Casino fait rêver.
American Gangster (Ridley Scott, 2007)
Inconnu de la police comme des hautes instances de la Cosa Nostra, Lucas organise avec la complicité d'officiers basés au Vietnam un véritable pont aérien et importe ainsi par avions entiers des centaines de kilos d'héroïne pure, qu'il revend à bas prix dans les rues de New York.
Tandis que Lucas amasse ainsi, en toute discrétion, une fortune colossale, l'inspecteur Roberts du NYPD enquête patiemment sur l'origine et le fonctionnement de ce marché parallèle d'un genre inédit, et finit par soupçonner l'insaisissable Frank Lucas. Une étrange partie de cache-cache commence alors entre ces deux solitaires perfectionnistes dont les destins seront bientôt inextricablement mêlés...
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