Voyage au bout de l'enfer (Michael Cimino, 1978)

L’un des films les plus traumatisants sur la guerre du Vietnam, mais aussi l’un des plus beaux. Avec l’une des meilleurs prestations de De Niro, rien de mieux pour ouvrir ce top. Cinq ouvriers sidérurgistes affrontent les hauts fourneaux d'une petite ville de Pennsylvannie et partent ensemble chasser le cerf. Parce que c'est la guerre au Vietnam, trois d'entre eux deviennent soldats sur le départ. Deux ans plus tard, la guerre sévit toujours et ces derniers se retrouvent prisonniers dans un camp vietcong...

Dr.Strangelove (Stanley Kubrick, 1964)

Nous connaissons tous déjà très bien Full metal Jacket ; il est bien trop incontournable pour figurer dans cette liste.

A la place, on a préféré vous parler de celui-ci, bien moins connu de nos jours.  Ce film de comédie et satirique dénonce la guerre en générale. Dans un contexte de guerre froide, un général américain frappé de paranoïa complotiste décide d'envoyer ses avions nucléaire sur la Russie, afin de protéger "nos fluides".  Le président des Etat-Unis essayant de tout faire pour éviter une guerre nucléaire...

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Avec un George C. Scott totalement déchainé et un Peter Sellers incarnant 3 rôles differents à merveille, on ne pouvait l'ignorer dans ce top !

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Lettres d'Iwo Jima (Clint Eastwood, 2006)

Même si Mémoires de nos pères, l’autre pendant de la prise de la fameuse île japonaise Iwo-Jima pendant la seconde guerre mondiale vue du côté américain est tout à fait respectable, cinématographiquement parlant, l’opus retraçant le point de vue japonais reste largement supérieur. Eastwood retranscrit à merveille tout l’héroisme et le code de l’honneur si chers aux descendants des Samouraï. A voir absolument.

Good Morning Vietnam (Barry Levinson, 1988)

Encore une fois, nous aurions pu vous dire "Apocalypse now", mais la encore: trop incontournable...

Ce film à dimension humouristique avec notre cher Robin Williams envoyé là-bas comme Disco Jckey pour animer les longues journées de tous ces soldats, est un véritable régale à tous les points de vue, surtout musicalement parlant !

Platoon (Oliver Stone, 1986)

En partie basé sur la propre vie du réalisateur s’étant engagé dans l’armée et ayant vécu la guerre du Vietnam, Platoon nous plonge au plus profond de l’horreur de la guerre. Entre scènes d’une cruauté et d’une violence rares, apparaissent certaines scènes d’une humanité touchante, comme si toute l’absurdité de la guerre était là. Le succès du film tient beaucoup de la performance incroyable des acteurs et notamment de Dafoe.

La ligne rouge (Terrence Malick, 1998)

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L’un des films de guerre les plus philosophiques, au point de devenir réellement dérangeant. Malick reste fidèle à lui-même et offre une photographie impeccable, presque trop propre en comparaison avec l’horreur de la guerre. Certains adoreront, d’autres détesteront. Quoiqu’il en soit, La ligne rouge est un film qui marque.

Il faut sauver le soldat Ryan (Steven Spielberg, 1998)

Qui n’a jamais vu au moins une partie de la plus grande scène du débarquement du cinéma? Spielberg aura effectué un travail titanesque pour nous offrir un film grandiose du début à la fin, que les amateurs du genre affectionneront tout particulièrement. Source d’inspiration technique et scénaristique, Il faut sauver le soldat Ryan aura posé sa pierre à l’édifice.

Valse avec Bachir (Ari Folman, 2008)

Véritable  petite perle d’une poésie extraordinaire, Valse avec Bachir traite du conflit israelo-palestinien avec une sensibilité géniale. Inutile d’en faire un descriptif détaillé, autant vous laisser porter par ce film d’animation qui lui aussi vous marquera comme jamais.

Le pont de la rivière Kwaï (David Lean, 1957)

Attention, grand classique! Même si d’un point de vue technique l’oeuvre de Lean semble avoir mal vieilli, elle reste une référence en la matière. Synopsis : Le colonel Saïto commande un camp japonais de prisonniers de guerre en Thaïlande lors de l'expansion de l'Empire japonais en Extrême-Orient durant la Seconde Guerre mondiale. Il reçoit dans ce camp perdu au milieu de la jungle un nouveau groupe de prisonniers britanniques, commandés par le colonel Nicholson. Il doit aussi faire construire un pont sur la rivière Kwaï, avec une échéance impérative : un train d'importance stratégique doit y passer. Le colonel Saïto décide donc de mettre à l'ouvrage ses prisonniers et exige du colonel Nicholson que même les officiers se mettent au travail.

Requiem pour un massacre (Elem Klimov, 1985)

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Fliora, jeune garçon d'un village de Biélorussie occupé par les troupes nazies, s'engage, bien que trop jeune, chez les partisans. Il va découvrir l'amour, la fraternité, la souffrance, la guerre.