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Chloe : Une passion qui donne les frissons ! (4,99999/5)

Réalisateur : Atom Egoyan

Acteurs : Amanda Seyfreid (Mama Mia), Julianne Moore (Hannibal), Liam Neeson (Taken)

Date : 2009

Le gynécologue Dr Catherine Stewart (Julianne Moore) soupçonne son mari d’adultère. David Stewart (Liam Neeson), professeur d’histoire de la musique, dément mais ne peut s’empêcher de séduire les femmes qu’il côtoie. Afin de savoir pour de bon si son mari la trompe, elle décide de tester sa fidélité en engageant une prostituée, Chloé (Amanda Seyfreid). Alors que Catherine remet en question cette enquête d’espionnage/séduction, Chloé lui raconte soudainement la liaison qu’elle entretient avec son mari.


Certains membres de l’équipe ne se lassent jamais de regarder ce chef d’œuvre ! Basé sur la même idée de départ du film Nathalie… d’Anne Fontaine, Chloé insiste davantage sur la relation ambiguë entre Chloé et Catherine et rend la trame différente. Nous ne pouvons donc pas parler de remake, mais, quel film ! La scène qui a retenu toute notre attention est celle où Catherine et Chloé finissent par coucher ensemble, faisant de cette séquence un rare moment sexuel entre deux femmes dans l’histoire du cinéma (après La vie d’Adèle d’Abdellatif Kechiche). Le jeu de vérité amène le suspens à son comble, et invite le spectateur à se demander quel personnage ment, et lequel dit la vérité : David ou Chloé ? La musique du film berce l’intrigue, la transforme au son des instruments. Cette particularité sonore est signée par Mychael Danna, compositeur canadien notamment connu pour ses musiques dans Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton et Valerie Faris ou encore L’Odyssée de Pi d’Ang Lee.


La dynamique de performance des acteurs constitue l’élément clef du film. Il est véritablement possible d’admirer la symbiose entre Julianne Moore et Amanda Seyfreid, ainsi qu’entre Julianne Moore et Liam Neeson. Une prouesse d’autant plus admirable quand nous avons appris que Liam Neeson a perdu sa femme en plein milieu du tournage. Ce film reste sans égal, avec une fin sans fin qui invite le spectateur à réfléchir sur le fléau qu’est l’amour.


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