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Rétrospective en images

Après cette première edition 2017, notre pôle rédaction a décidé de vous présenter un bref aperçu des courts-métrages que nous avons eu l'honneur de visionner. En résumé : émotions, rires, beauté.
Mais surtout :  surprises.

Ce mardi 09 mai 2017 a eu lieu notre premier festival. Pour vous le résumer, il s'agissait d'une projection des 7 courts-métrages selectionnés par Cinemars. 

Le choix du sujet traité était totalement libre afin de correspondre entièrement à l'image du festival, se voulant diversifié et riche en couleur, comme notre très chère ville : Marseille. Il en est résulté une soirée étonnante et authentique prenant à la fois les traits d'un festival et d'une séance cinéma entre amis.

Dossier de presse - Manolo.pdf

1. Les pins celestes : Prix du Jury

"Une bonne oeuvre c'est lorsqu'on se souvient très bien de son contenu, même après en avoir vu d'autres. Les pins celestes en fait partie". 

Ce premier court-métrage avait pour objet la maladie d'Alzheimer chez les vieilles personnes, leurs faisant oublier jusqu'à leur prénom.

Julien, ayant consacré tout un livre sur la maléabilité des souvenirs, se fait passer pour le fils d'une de ces personnes atteintes de cette maladie, soutenant l'efficacité et l'utilité de ce "traitement", permettant ainsi de lui rendre une partie de son humanité perdue.

Avec une mise en scène et un scénario très réfléchi, il fut le coup de coeur du jury, bien qu'il y eu une forte concurrence.

Avant et après la visite de Julien et le "souvenir" de la cabane.

2. M'aime pas en rêve

On peut dire que c'est une adaptation revisitée du très célèbre poème de Paul Verlaine :

"Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend." etc

Un homme a 2h pour "faire rêver" la femme de ses rêves. Lui est crédule et naïf, Elle est belle et joyeuse.

Malgré un jeu d'acteur laissant à désirer, on est tout de même prit par la beauté des images et l'ambiance "bon-enfant" de l'oeuvre, rendant le tout très agréable à regarder. 

3. Tonton : coup de coeur de Cinemars

Certainement le plus déjanté de tous, ce court-métrage est littéralement et métaphoriquement haut en couleur !

Avec un melting-pot de couleurs hippies et un choix de réalisation inspiré de Wes Anderson et de tout ces films étranges et pénétrants, il s'est grandement distingué des autres par  des personages anti-conformistes (braqueurs), se retrouvant dans une situation hors de contrôle (meurtre, braquage, enlèvement et accouchement avec la police au cul) ayant pour effet un rythme rapide, donnant l'impression de regarder un cartoon.

Et on ne manquera pas de souligner le charisme de ce personnage "tonton", qui porte à merveille ce film, et nous fait rire par son excentricité.

4. Lune de miel

Une autre oeuvre atypique et décalée.

Un bon mélange entre western, comédie romantique et parodie, il fait sourir, voire rire, malgré un humour parfois trop "lourd" selon certains.

Un scénario simple: une femme en détresse entre les mains d'immondes "méchants" et se faisant sauver par un preux chevalier (ou cowboy ici).

Pour au final découvrir que tout ceci n'était que l'imagination d'un réalisateur râté postulant à Pôle emploi et se trouvant en face d'une ravissante demoiselle que voilà.

5. The Sun boy : coup de coeur de la rédaction

Un seul mot suffirait : émouvant.

Par où commence ?

Déjà l'image : sublime. On ne s'attendait vraiment pas à une telle qualité pour notre premier festival. 

En effet, dès le début on a été frappé et emporté par ce flot de... Beauté.

Avec un début assez "classique" mais qui fonctionne toujours (voix off qui contextualise l'histoire sur des images qui l'illustre), on est directement engoufré.

L'histoire ? Le point de vue imaginatif d'un jeune garçon battue par un père alcoolique. 

Ce refuge des enfants dans leur imaginaire lorsque leur quotidien est difficile est, pour ainsi dire, un phénomène "normal" chez la plupart. Ce qui nous a plût ici était cette mise en scène qui nous a vraiment fait ressentir les même émotions du jeune garçon : fascination, libération, peur.

Qui plus est le travail du réalisateur sur la métaphore du père est vraiment bien ficelé. Si ça avait été un film on lui aurait donné 4/5.

Un exemple de cette métaphore : la main du père sur le point d'attaper son fils associée au cris de la bête

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