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Alien Covenant : "Money, money, money!" (1,5/5)

I think Hollywood is in love with sequels. If it's successful once, just jazz it up and shoot it out there again. I think it's unfortunate. –Paul Newman


"Alien Covenant", suite directe de "Prometheus", s’ajoute à la liste de films faisant partie de l’univers Alien du réalisateur Ridley Scott. Il vise à raconter comment les xénomorphes ont été créés et dans quel but. Mais le film n’est pas la surprise attendue ni le grand retour de Ridley Scott au grand écran. Bien qu’il n’y a aucun doute sur la qualité de la réalisation, la beauté des images et les effets spéciaux, le scénario reste médiocre et l’histoire prévisible. L’équipage d’un vaisseau spatial en quête d’une nouvelle planète à coloniser change son plan de route et surprise, surprise… Le personnel tombe sur des monstres sanguinaires déterminés à les détruire et tuer.


Covenant suit la même formule des films précédents et n'arrive pas à sortir de sa zone de confort. L’ambiance de peur est là et les morts des personnages sont violentes, mais elles sont répétitives et manquent la subtilité nécessaire pour créer un sentiment d’angoisse chez le spectateur. Le film est est en fait si focalisé sur cet aspect de peur qu’il se limite. Et derrière les explications superficielles et précipitées concernant les origines des xénomorphes, un petit degré de réflexion aurait été bienvenu.


D’un autre côté, peut-être que Ridley Scott, le génie derrière les deux premiers films d’Alien, aurait dû se rendre compte de la futilité de continuer Alien au-delà des deux premiers films. S’il y a quelque chose de caractéristique dans la science-fiction, c’est cet aspect de mystère qui entoure les œuvres de ce genre. Chercher à tout expliquer aux spectateurs par moyen de préquelles ou séquelles inutiles détruit l’héritage et le charme de films cultes comme Alien, Terminator et Blade Runner. Chaque suite est pire que la précédente. Le désir des compagnies cinématographiques à ne faire que du profit est énormément transparent. Parfois, « moins c’est plus ».



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