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The rocky horror picture show : indescriptible (4,5/5)

Réalisateur: Jim Sharman


Comédie musicale très célèbre mais malheureusement très peu dans notre milieu d’école de commerce, elle conte l’histoire de la rencontre d’un couple avec un être… d’un genre nouveau et allant changer de tout au tout la vie de ces-derniers. Malgré un total échec à sa sortie, il est aujourd’hui considéré comme culte et le meilleur des midnight movies (petit budget et diffusé à minuit dans les salles).


Il a été assez difficile de faire une critique de ce film. Déjà par l’omniprésence du second degré tout au long du film. Qui plus est, faisant parti de la catégorie des midnight movies, il est difficile de bien jauger sa qualité, le genre étant par définition un rassemblement de films médiocres. Cependant nous pouvons dire au moins une chose à ce propos : avec 1,2 Millions $ comme budget et un box office s’élevant à 175 Millions, on peut dire qu’il est entré dans les catégories de films ultras rentables et cultes (diffusé jusqu’à 40 ans après sa sortie dans certaines salles américaines, c’est pour dire…)


Concernant l’histoire, il est évident que ce n’est pas elle qui a fait son succès. Simple, elle n’est qu’un support au charisme de ces acteurs qui nous marquent. En particulier le personnage principal : Dr Frank N Furter, un travestit notoire et sans complexe. Un génie ayant créé un homme (Rocky) à partir de rien (cf. Frankenstein) n’ayant pour seul but de satisfaire ses besoin sexuels. Ainsi, ce charisme libertin est en totale opposition avec les valeurs chastes de notre societé moderne, que représentent Brad et Janet, le couple de fiancés s’étant malencontreusement retrouvés au milieu de cette bande de « fous » à cause d’un pneu crevé. On se retrouve alors avec un effet décuplé, nous faisant adorer ce personnage qui prend plaisir à casser ce couple, non pas en ne couchant qu’avec l’un, mais aussi avec l’autre tout en les pervertissant tout au long.


Bien sûr, on n’oublie pas la musique, deuxième raison majeure du succès de ce fillm. Elles font partie de ces musiques qu’on connait tous, sans forcément en connaitre le titre et encore moins l’auteur. Mais on les connait. On fredonne quand on les entend et même bien après. Ce genre qui vous enjoie et vous fait passer une bonne journée. Ce genre qui vous transforme en Dieu vous faisant croire à l'impossible. Bref, pour avoir un aperçu >


Le réalisateur réussi à bien alterner entre les scènes musicales et « normales », ayant pour effet une fluidité telle, qu’on se rend à peine compte de la transition. Seul petit bémol peut-être serait la fin : un rythme plus lent que tout le reste, à la limite de l’ennui. De plus des costumes d’extra-terrestres dans un film à petit budget ne passent jamais inaperçus (négativement) ; seul moment où ce manque financier se fait vraiment ressentir.


Donc malgré une histoire « sans plus », on est séduit par le charisme du personnage principal, portant tout sur ses épaules et qui le réussit à merveille. Avec une BO qu’on se précipite de télécharger dès la fin du film, on a vraiment du mal à croire à un échec commercial.




NB : aujourd'hui encore il passe dans une salle à Paris avec une légère particularité: le public participe. Les instructions sont simples: ramener un kway, du riz, de l'eau et une crécelle. La suite ? "what the fuck" pour faire court. On invite le spectateur à "vivre" le film, que ce soit les scènes sous la pluie, les danses et les chants.

Remerciements à Letizia Cure pour, déjà nous lire, mais aussi nous apporter des informations complémentaires venant enrichir nos articles.



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