The Hobbit : la Désolation de Smaug - Critique Positive
Peter Jackson dévoilait mercredi dernier le second volet de sa nouvelle trilogie narrant les aventures du jeune Bilbo. La première partie n’avait que partiellement conquis les spectateurs, déçus notamment par la lenteur du film et son côté inéchavé, brouillon voire même confus.
Mais Jackson semble avoir corrigé bon nombre des “erreurs “commises lors du précédent volet. Le rythme est franchement plus entrainant, les aspects engourdissant l’intrigue (notamment due au verbiage de Gandalf, nécessaire toutefois à la bonne compréhension de l’histoire originelle) qui ont porté préjudice auparavant sont bien moins présents dans ce nouvel opus. Les aventures de Bilbo et de ses compères les Nains sont plus clairsemées, mieux travaillées et plongent davantage le spectateur au coeur de l’action. Même si les transitions entre les aventures sont nettement moins réussies que dans la trilogie du Seigneur des Anneaux, le spectateur est moins perdu et peut plus facilement suivre le fil de narration pourtant complexe, ce qui avait pêché à la première partie.
A cela Jackson ajoute sa touche d’humour, présente pendant tout le film et plus particulièrement dans les dialogues. Car c’est là aussi la grande différence entre les trilogies Le Seigneur des Anneaux et The Hobbit. Le Seigneur des Anneaux avait cette force presque mystique capable d’entrainer le spectateur totalement dans cette quête manichéenne, contrairement à The Hobbit qui mise plus sur le côté attachant de l’histoire de Bilbo au détriment de l’aspect fascinant et quelque peu dramatique. Nombreux sont ceux qui le reprocheront à cette nouvelle trilogie.
Cependant, il est important que chacun sache avant d’aller voir le dernier opus : The Hobbit n’est pas la suite du Seigneur des Anneaux, mais bien une histoire annexe avec des similarités certes mais assurément distincte.